The sculptor Constantin Brancusi will greatly contribute to writing
this new chapter to the history of design, from the years 1910 to
1920 his creations such as the Sleeping Muse, the Rooster, then of
the Endless Column proceed from a radical will to privilege lines
and their expression to the detriment of realism.
With an elegant design that avoids unnecessary details, he
associates materials related to the ancient tradition of sculpture
(wood, marble, polished bronze). His work does not erase a memory
of design but seeks to reconnect with the original and arouse
emotion. The African art that began to be collected by some
enlightened amateurs at that time, fascinates a whole generation of
Western artists who find in the simple and often stylized forms of
these creations, the modernity they try to implement.
At the same time, architects, designers, and artists at the Bauhaus in
Germany develop aesthetics of “beauty in the useful” that involves
simplifying lines in favor of functionality and a sense of “clarity”.
Furniture or everyday objects get rid of all superfluous details to
achieve comfort and harmony. Ludwig Mies Van der Rohe, to whom
we owe the principle of «less is more» takes the lead of this modern
ideal.
Le sculpteur Constantin Brancusi va profondément contribuer à
écrire ce nouveau chapitre de l'histoire des formes, dès les années
1910-20 ses créations à l'exemple de la Muse Endormie, du Coq,
puis de la Colonne sans fin procèdent d'une volonté radicale de
privilégier la ligne et son expression au détriment du réalisme.
Aux formes pures qui éludent tout détail inutile il associe des
matières liées à la tradition millénaire de la sculpture (bois, marbre,
bronze poli vif). Son œuvre ne fait pas table rase d'une mémoire des
formes, mais cherche à à renouer avec l'originel et à susciter
l'émotion. L'art africain que commencent à collectionner quelques
amateurs éclairés à cette époque, fascine toute une génération
d'artistes occidentaux qui trouvent dans les formes simples et
souvent stylisées de ces créations la modernité.
Au même moment, architectes, designers, artistes regroupés au
Bauhaus en Allemagne développent une esthétique du « beau dans
l'utile » qui passe par la simplification des lignes au profit de la
fonctionnalité et d'un sentiment de « clarté ». Les bâtiments comme
les meubles ou les objets du quotidien se défont de tout détail
superflu dans un souci de confort et d'harmonie. Ludwig Mies Van
der Rohe à qui l'on doit le principe du « less is more » devient l'un
des porte-drapeaux de cet idéal moderne.