205
Mastery
204
Maestrie
(2008) Magnificenza e Progetto
(2009), pour lesquelles il a
également dirigé la rédaction
des catalogues. Il est également
l’auteur de Carlo Mollino.
Interni (Segesta, 2004), Design
(Zanichelli, 2007), Enzo Mari
(Il Sole/24 Ore, 2011). Depuis
2010, il travaille en collaboration
avec la Fondation Bassetti
pour étudier le rapport entre
artisanat et design à travers de
nouveaux moyens d’expression
tels que la pièce de théâtre Mani
grandi senza fine (Piccolo Teatro
Milan, 2011), et le film Avanti
Artigiani (2014).
Gianluca Vassallo
p. 176
Gianluca Vassallo vit
et travaille à San Teodoro
(Sardaigne), ainsi que dans le
reste du monde. Le qualifier de
photographe serait réducteur
dans la mesure où il s’exprime à
travers la vidéo, le son, la photo
et les installations, avec une
attention particulière à l’aspect
relationnel et processuel.
Parmi les institutions et les
galeries en Italie et à l’étranger
qui ont présenté son travail,
citons : Caleum Gallery, New
York (2017) ; Fondazione di
Sardegna, Cagliari (2016/2017) ;
Pavillon Portugal Biennale
d’Architecture de Venise, Venise
(2016) ; Museo dell’Emigrazione,
Asuni (2016) ; Foscarini Spazio
Soho, New York (2015,2016) ;
Palazzo della Penna, Pérouse
(2014) ; Schauwerk Museum,
Sindelfingen (2013, 2014) ;
Museo MAN, Nuoro (2014) ;
Stadtgalerie, Kiel (2014) ;
Temple d’Hadrien, Rome (2013) ;
Masedu Museo, Sassari (2013) ;
Fondazione Meta, Alghero
(2013) ; Museo MART, Rovereto
(2012) ; PAN, Naples (2010).
Gianluca Vassallo figure parmi
les lauréats du Prix Tema 2013,
et obtient la mention spéciale du
VAF 2014. Parmi les projets d’art
public, citons Exposed (2013),
Shoot Me Orlando (2016), et
La Città Invisibile (2016).
Fondateur et directeur artistique
de White Box Studio, il offre
son regard et celui d’autres
talents aux entreprises des
secteurs du design industriel,
mode, édition, ainsi qu’aux
institutions culturelles.
Massimo Gardone
/ Azimut
p. 177
Massimo Gardone est un
photographe professionnel
spécialisé dans l’interprétation
créative de l’image et partage
sa production entre des projets
commerciaux, éditoriaux et des
travaux de recherche pure.
Il s’occupe depuis de
nombreuses années de
communication visuelle,
qu’il conçoit comme une
contamination entre graphisme,
vidéo et design, et se sert de
la photographie pour modeler
les images comme s’il s’agissait
de sons. Il a collaboré avec
les graphistes italiens les plus
importants et contribué à la
communication de marques
prestigieuses. On remarquera
tout particulièrement ses
contributions en tant que
directeur de la photographie
dans les vidéos de N+N Corsino,
ainsi que dans la conception
des vidéos Infinity, mention
d’honneur du Compasso d’Oro
ADI 2011, et Inspire, tous
deux produits par Foscarini.
Ses œuvres ont fait l’objet
d’expositions collectives et
personnelles dans des musées et
galeries en Italie et à l’étranger.
Artemio Croatto
/ Designwork
p. 177
Communication visuelle,
graphic design, corporate
identity, direction artistique : ce
sont les secteurs de spécialité
du cabinet Designwork, créé en
2002 à Udine par le directeur
artistique Artemio Croatto. Le
cabinet compte parmi ses clients
quelques-unes des principales
marques du design italien et
international, des maisons
d’édition célèbres et des
institutions culturelles majeures.
En 2010, Foscarini invite
Artemio Croatto à participer à
la direction artistique du projet
éditorial « Inventario » qui, en
2014, lui a valu le prix Compasso
d’Oro ADI. En 2013, il commence
une collaboration avec le musée
MART de Rovereto et l’éditeur
Mondadori Electa qui confie
à Designwork la gestion de
l’image et la communication
de nombreuses expositions
et catalogues. Pour Hearst
Magazine Italia, il réalise le
projet graphique de la revue
« Home » et le restyling du
magazine « Elle Decor Italia ».
En 2016, suite à l’élaboration du
logo et de l’image coordonnée
de la Galerie Nationale d’Art
Moderne et Contemporain
de Rome, le cabinet s’occupe
de la communication des
manifestations et des
expositions du musée.
En 2017, l’encyclopédie Treccani
lui commissionne la refonte du
site Treccani.it, tandis que la
Biennale de Venise lui confie la
réalisation de l’image graphique
et du spot d’ouverture du
Festival du cinéma de Venise.
morte du projecteur éteint, tel
une sculpture, met en valeur
la lumière et documente sa
facture raffinée. C’est un jeu à
armes égales, dans lequel les
gestes manuels éprouvés du
photographe, qui utilise le banc
optique, font écho au travail
artisanal de l’ouvrier.
Informations techniques
Aplomb + Aplomb Large
— Lucidi e Pevere, 2010/2016
p. 173
Si l’objet conserve dans
sa morphologie la trace d’un
élément soufflé, sa production
fait appel au ciment, avec
des épaisseurs et des finitions
typiques des matériaux
domestiques. Le sablage final
permet d’une part de lisser
l’effet brutaliste de ce matériau
et d’autre part, de mettre en
valeur une irrégularité contrôlée,
grâce à une granulométrie où
les pores sont plus ou moins
ouverts, ce qui permet d’obtenir
un exemplaire unique à chaque
fois, légèrement différent de
tous les autres.
Buds
— Rodolfo Dordoni, 2016
p. 173
La recherche d’une masse
de verre aux tons froids (gris,
verts, marrons, obtenus à partir
de minéraux mélangés à des
oxydes de fer) vise à fondre
ultérieurement l’objet-lampe
avec les tons des meubles.
Cinq couches successives
soufflées à la bouche donnent
à la lampe un aspect précieux
caractéristique et un rendu
chromatique différent lorsqu’elle
est allumée ou éteinte.
Gem
— L+R Palomba, 2017
p. 173
Une texture riche obtenue
grâce à un procédé de
fabrication complexe sur un
moule à l’arrêt où le souffleur
n’a pas la possibilité de le
faire tourner. Les reliefs et les
facettes en 3D s’intensifient à
mesure que l’on s’éloigne de la
ligne médiane, à l’image des
ondes de fréquence.
Gregg
— L+R Palomba, 2007
p. 173
Le fait de souffler le verre
dans un moule à l’arrêt, lorsque
le souffleur ne peut pas faire
tourner la masse incandescente
pour générer des formes
fondamentalement rondes,
permet de mimer la structure
d’un organisme vivant. L’absence
d’uniformité du diffuseur
apparaît comme un modèle
« familier », beaucoup plus
proche de la morphologie
biologique et minérale d’une
bulle ou d’un galet que d’une
figure géométrique classique.
Lumiere
— Rodolfo Dordoni, 1990
p. 174
Une généalogie de
près de 30 ans raconte les
transformations d’une famille
de lampes qui grandit et se
consolide autour du concept
de génétique et d’espèce. La
différence entre une espèce
et l’autre consiste en une série
de petits écarts typologiques,
différences de proportions et de
dimensions, toujours en relation
avec le rapport dialectique
entre la structure moulée sous
pression en aluminium brossé
et finie à la main, et le diffuseur
en verre soufflé ouvré en
rotation par les mains expertes
des maîtres verriers vénitiens.
Mite
— Marc Sadler, 2000
p. 174
À l’intérieur d’une structure
conique en tissu de verre veiné
d’un fil de carbone noir ou
jaune de Kevlar®, une parabole
réfléchissante en aluminium
accueille la source lumineuse
dans la partie supérieure,
projetant la lumière vers le haut.
Un essai moderne sur la perte
de poids, à travers la revisitation
de l’encombrement de la
colonne lumineuse classique.
Rituals
— L+R Palomba, 2013
p. 174
Un ton de blanc semblable
à celui des lampes japonaises
en papier washi provoque une
émission lumineuse douce,
crayeuse et même pâteuse, fruit
d’un enrubannage extérieur et
de finitions manuelles exécutées
avec le plus grand soin pour
éviter toute trace de tache.
L’effet irrégulier des stries
externes s’obtient grâce à un
moule avec des motifs en négatif
évoquant les lignes horizontales
du bambou, présentes dans
les structures des lampes
d’Isamu Noguchi.
Tartan
— L+R Palomba, 2015
p. 174
Un diffuseur en verre traité
à l’acide et caractérisée par une
forme contrôlée place l’accent
sur le thème du motif de la
surface et de la texture mise en
valeur par des lignes en relief
qui reprennent la trame d’un
tissu écossais. La surface du
verre est un jeu de clair-obscur
déterminé par ces empreintes
réalisées dans le moule.
Twiggy
— Marc Sadler, 2006
p. 175
Une ligne élastique pouvant
atteindre jusqu’à 290 cm de
hauteur pour un objet aux
dimensions importantes, et dont
la courbe est obtenue grâce à
la flexibilité du support en fibre
de carbone couplée au tissu de
verre du diffuseur. Résultat :
un objet unique, hors échelle,
dont l’oscillation harmonieuse
fait partie intégrante du projet.
Tress
— Marc Sadler, 2008
p. 175
Cinq rubans en fibre
structurelle de différentes
longueurs qui se superposent,
dans une relecture des lampes
en métal ouvragé de la tradition
arabe, pour dessiner une
colonne cylindrique composée
de bandelettes en tissu de verre
et carbone qui modulent un jeu
d’ombres et de lumières sur les
murs et le plafond.
Biographies
Stefano Micelli
p. 176
Stefano Micelli est
professeur d’e-business au
Département de Management
de l’Université Ca’ Foscari de
Venise. Depuis une vingtaine
d’années, il mène une recherche
continue sur le thème de
la diffusion des nouvelles
technologies dans les petites et
moyennes entreprises et dans
les différents secteurs industriels
italiens. Dans le cadre des
recherches consacrées à la
rencontre entre le numérique
et le monde de la manufacture,
il a mené différentes études en
collaboration avec la banque
IFIS et la Fondation Make in
Italy. Il s’est par ailleurs occupé
de suivre, pendant trois éditions
de la manifestation « Maker
Faire », le développement
d’une section ad hoc liée au
thème du numérique et de la
nouvelle manufacture. Il est
l’auteur d’articles et ouvrages
divers, dont le volume Futuro
Artigiano, L’innovazione nelle
mani degli italiani, (Futur
Artisant, L’innovation dans les
mains des Italiens), lauréat du
prix Compasso d’Oro ADI, sur
le thème de la contamination
vertueuse entre le travail
artisanal et l’économie globale.
Manolo De Giorgi
p. 176
Ayant ouvert son propre
cabinet d’architecture à
Milan en 1989, l’architecte
Manolo De Giorgi s’occupe de
restructurations, de décoration
d’intérieurs et d’installations.
Rédacteur des revues Modo
et Domus, il a organisé
les expositions suivantes :
Techniques Discrètes (1991),
45-63. Un Museo del Design
in Italia (1995), Marco Zanuso
(1999) Camera con vista. (2007),
Olivetti. Una bella Società